Pour rappel, BDSM est l’acronyme de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sado-Masochisme. Il désigne l’ensemble des pratiques sexuelles et des jeux érotiques fondés sur le déséquilibre du pouvoir entre deux personnes, souvent accompagnés de la provocation de la douleur. L’un des éléments de base de la BSDM est le consentement. Le but n’est pas tant d’atteindre l’orgasme, mais de donner du plaisir à l’autre, en lui procurant également une satisfaction mentale.

 
La partie BD représente la partie la plus douce de la relation de soumission, tandis que la soumission SM est basée sur des actions plus extrêmes. Le sadomasochisme amène ceux qui le pratiquent à prendre du plaisir au fait de s’infliger de la douleur ou à se soumettre totalement aux désirs du partenaire.

domination et soumission sado masochisme - Domination et Soumission, Sado-Masochisme

Contrairement à ce que d’autres croient, le BDSM n’est pas une affaire de psychopathes ou de pervers. Car dans chaque pays, plusieurs millions de couples et de personnes le pratiquent. Grâce à cette forme d’érotisme, ils ont découvert un plaisir inégalable. Au moins une personne sur dix a essayé le BDSM, au moins une fois dans leur vie. Généralement, les pratiquants sont :

 
Des personnes extraverties, qui veulent expérimenter, des personnes sûres d’elles, de personnes qui savent ce qu’elles veulent et qui sont capables d’aller plus loin, etc.

 

Dans le BDSM, les partenaires ont chacun un rôle, qui peut aussi être interchangeable. Il y a un dominateur, appelé « maître » ou « maîtresse », et un soumis, appelé « esclave ». Dès le départ, les deux parties établissent des limites et déterminent jusqu’où elles peuvent aller. En général, un « safeword » est également défini, c’est-à-dire un mot à dire lorsque l’on veut demander au maitre d’arrêter.

 
Les pratiques érotiques qui sont basées sur la soumission et sur la douleur provoquent du plaisir en raison du type de lien qui s’établit entre le dominateur et son soumis. Celui qui domine ressent de la satisfaction parce qu’il a la liberté de disposer de son esclave comme il l’entend, tandis que celui qui est soumis, à son tour, jouit de la satisfaction des besoins de l’autre.